En quoi la recherche sur l’aérodynamique des véhicules a-t-elle été influencée par l’évolution de la société ?

Suite aux demandes diverses et contradictoires de la société, les constructeurs automobiles ont dû faire des compromis. Une des premières demandes effectuées par la société concerne la vitesse, les ingénieurs ont alors dû penser à de nouvelles pièces pour permettre aux véhicules de ne plus être autant freinés par les frottements de l’air. On voit alors les premières ébauches du croisement entre mécanique des fluides et monde automobile ( par exemple utilisation des rabats installés sous l’arrière du véhicule s'adaptant à la vitesse de celui-ci ). La nouvelle forme de la voiture permet ainsi au moteur de manifester toute sa puissance, puisque les frottements de l’air ne sont plus une contrainte.

Mais qui dit vitesse dit dangerosité, ainsi les constructeurs automobile ont dû étudier toutes les facettes de la mécanique des fluides afin de trouver des solutions pour combler, par exemple, le manque d'adhérence au sol dont la voiture est victime quand elle atteint des vitesses élevées. Le perfectionnement de l'aérodynamique est donc devenu au fil des années un enjeu majeur, au même titre que celui des suspensions ou de la motorisation.

De nos jours, l’évolution de l’aérodynamique des véhicules a un impact considérable sur la société : des laboratoires Anglais ont comme projet de créer une voiture supersonique pouvant atteindre une vitesse maximale de 1690 Km/h, la Bloodhound SSC. En comparaison, cela représente une vitesse 1.55 fois plus élevé que l'avion de ligne le plus rapide du monde, l'Airbus A380F dont la vitesse maximale est de 0.59 Mach (1089.35km/h). Néanmoins, elle ne surpasse pas encore le Mikoyan-Gurevich MiG-25 (Soviétique), l’avion de chasse le plus performant du monde, dont la vitesse maximale atteinte est de 2.83 Mach (3463.92 Km/h), soit une vitesse 2.16 fois plus importante que celle de la BloodHound SSC.

Alors jusqu’où ira la recherche en aérodynamique et aura-t-elle une limite ?